Allocution d'ouverture

© Colas Vienne Chantier Graphique

Dans le cadre du projet Lyon Part-Dieu, porté par la Métropole et la Ville de Lyon, la SPL Lyon Part-Dieu a retenu, en juin dernier le groupement dont le mandataire est l’Atelier Jacqueline Osty et associés, Grand Prix de l’Urbanisme 2020, en association avec les agences Ingerop, Les Eclaireurs et Trait Clair pour poursuivre l’aménagement des espaces publics du cœur de la Part-Dieu (place des Martyrs de la Résistance, boisement et allée Bouchut, agrandissement de la place du Lac…).

C’est une nouvelle étape dans l’évolution du projet Part-Dieu impulsée par les équipes municipales et métropolitaines, en faveur d’un quartier à vivre plus agréable et apaisé. Les inflexions du projet urbain accompagnent la transition écologique du quartier et renforcent la qualité de vie pour l’ensemble des habitants, salariés et usagers en augmentant notamment de 15% la surface d’espaces publics aménagés par rapport au projet initial.

Dessiner à la Part-Dieu un ruban paysager qui offre de nouveaux supports à la biodiversité tout en luttant contre les îlots de chaleur urbains, développer les modes de déplacements actifs et décarbonés qui renforcent les liaisons piétonnes est/ouest du quartier, respecter la sobriété budgétaire et la frugalité des aménagements : tels sont les défis à relever sur les 6 hectares d’espaces publics à aménager d’ici 2026.

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Le Grand Paris Express est, avec ses 200 km de réseau et ses 68 nouvelles gares, un projet urbain, social et économique au service des Franciliens. La Société du Grand Paris, maître d’ouvrage du nouveau métro, va participer aux côtés des acteurs des territoires à l’aménagement des nouveaux quartiers de gare, en mobilisant ses réserves foncières.
Elle vient présenter au Forum des projets urbains, au côté des élus du comité stratégique de la Société du Grand Paris, une vision de la ville du nouveau métro nourrie des échanges réguliers avec les acteurs territoriaux, le monde de la recherche, les bureaux d’étude et les opérateurs d’État.
Cette nouvelle ère de transformation de la métropole est l’opportunité de répondre en synergie aux enjeux du siècle et de repenser nos façons d’habiter en ville, de faire émerger un cadre de vie plus sobre, plus durable, plus beau, et de retisser du lien.

Le premier projet de renouvellement urbain du centre-ville achevé, Epinay-sur-Seine poursuit sa mue avec la mise en œuvre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain. Trois périmètres de projet : le secteur esplanade de la Mairie et les deux quartiers d’envergure Orgemont et la Source-les Presles.

Concernant Orgemont, les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 1.000 logements démolis, 1.900 réhabilités/requalifiés et une nouvelle offre d’environ 1.750 logements à articuler avec la réalisation de 8 Ha d’espaces publics et de nombreuses interventions sur les équipements publics et commerces. La SPL Plaine Commune Développement accompagne les collectivités et les interventions fortes des bailleurs dans cette transformation qui doit se fonder sur le concept de Maxi Parc.

Pour répondre aux enjeux actuels, le Groupe Gambetta a fait le choix de la terre crue, matériau d’avenir économique, écologique et sain.

Les façades du bâtiment sont en terre crue, organisées sur une structure « poteau-poutre » en béton que le matériau terre vient remplir.

Avec 42 logements du studio au 5 pièces, la résidence Terre & Ciel offre un panel d’agencements et de surfaces qui répondent à tous les besoins.
Tous les appartements seront prolongés par un balcon, une terrasse ou un jardin, voire même plusieurs pour certains logements.
Des places de parking sont prévues en sous-sol et les parties communes seront sécurisées par digicode et vidéophone. 

La résidence est idéalement située à 4 min à pied de la nouvelle station de métro 4 Lucie-Aubrac, et du futur Grand Paris Express en 2025.

Terre & Ciel, une véritable signature distinctive, aussi bien esthétique que protectrice de l’environnement.

L’état de santé d’une population dépend avant tout de paramètres socio- économiques, personnels et environnementaux.

L’endroit où l’on vit influe directement sur notre santé. L’aménagement du territoire, un accès facilité aux services et à une offre de santé de qualité, les conditions environnementales, tous ces facteurs extérieurs à l’individu, créent des différences notables dans l’état de santé et génèrent des inégalités.

La réduction des inégalités sociales et territoriales de santé est un enjeu majeur à prendre en compte dans les choix d’aménagement d’un projet urbain d’envergure tel que celui des Messageries.

La crise sanitaire entraînée par le Covid-19 a mis en lumière l’influence de l’environnement urbain sur la santé : vivre dans un quartier offrant des logements qualitatifs, doté d’espaces publics facilement accessibles et propices aussi bien à l’activité physique qu’à la possibilité de se ressourcer mentalement, proposant une offre de services de proximité et répondant aux besoins des différents publics, dont les plus fragiles… Elle a aussi révélé l’importance des solidarités et du lien social, le besoin presque vital de contact avec la nature...

C’est dans cette perspective qu’Espaces Ferroviaires, aménageur du projet urbain Les Messageries, en étroit partenariat avec l’ARS Ile-de-France, la Ville de Paris et, a souhaité réaliser une Evaluation d’Impact sur la Santé (EIS), offrant l’occasion de penser des enjeux d’aménagement avec la promotion d’un nouvel environnement urbain plus favorable à la qualité de vie et au bien-être.

Sur cette résidence, Verrecchia démontre l’association mixte, pour le gros œuvre et le second, de matériaux biosourcés et géosourcés. C’est une opération 100% pierre de taille massive, intégrant un isolant biosourcé en fibre d’herbe de prairie appelé Gramitherm et un plot en plancher mixte bois béton bas carbone nommé A2C Prefa.
Les modes constructifs et les vecteurs énergétiques permettent d’atteindre le seuil carbone RE2020, seuil 2025 voire 2028. Le projet sera instrumenté pendant 1 an afin d’étudier et d’évaluer en conditions réelles l'efficacité des matériaux déployés dans un but de recherche continue de performance et d’amélioration.

© Carlos Ayesta

L’Etablissement public d’aménagement Paris-Saclay (EPA) mène une démarche itérative afin de définir collectivement des critères de qualité des logements et assurer leur prise en compte dans l’ensemble des opérations de l’Opération d’intérêt national.

EuroCO2, une méthodologie innovante d’aide à la décision, croisant les approches économiques et carbone à l'échelle d'un quartier, et développée par Une Autre Ville et Amoès. Focus sur une expérimentation menée par Grand Paris Aménagement sur 3 de ses projets urbains.
Pour accélérer la transition environnementale de ses projets, Grand Paris Aménagement a testé la méthode EuroCO2, une méthodologie d’aide à la décision croisant les approches économiques et carbone, développée par Une autre ville et Amoès. Grand Paris Aménagement a souhaité expérimenter cette méthodologie, fondée sur un double bilan financier et carbone, sur trois opérations d’aménagement présentant des caractéristiques relativement typiques, afin de comprendre où se situaient les plus gros postes d’émission carbone et mieux identifier quels leviers activer ayant la meilleure performance coût/bénéfice carbone.

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Le projet prévoit le développement d’un campus étudiant pour le groupe OMNES Education regroupant cinq écoles d’Enseignement Supérieur dans différents domaines : Management, Ingénierie, Sciences politiques et relations internationales, Communication et publicité (ECE, INSEEC, HEIP-CEDS, Sup de Création, Sup de Pub).

Le projet développé en partenariat entre Saint-Gobain et Redman vise à développer un démonstrateur du programme Construire en Terre porté par Saint-Gobain afin de réaliser un projet exemplaire sur le plan de son empreinte carbone, et sur la mise en œuvre d’une démarche d’économie circulaire globale. L’utilisation de la terre dans le projet, fruit d’un partenariat entre l’EPA Euroméditerranée et Saint-Gobain, vise à pousser le développement de solutions constructives innovantes géosourcées et répondant aux enjeux de la RE2020 en améliorant le confort thermique d’été du bâtiment en utilisant l’inertie thermique de la terre.

La ZAC Gratte-Ciel centre-ville est un projet urbain ambitieux qui vise, 100 ans après la construction du centre-ville visionnaire de Villeurbanne, à le prolonger et l’intensifier sur 8 hectares. Elle accueillera 850 logements, des équipements et services publics renforcés, une programmation commerciale rompant avec les modèles standardisés et des espaces publics généreux. Le projet vise à préserver la mixité sociale, à améliorer le confort et la qualité du cadre de vie en ville tout en respectant l’architecture avant-gardiste des Gratte-Ciel historiques de Morice Leroux ainsi que son ambiance animée, attractive et accueillante.
Un large travail partenarial a été engagé avec les opérateurs du projet urbain, sur 3 lots principaux (A-B-C) de la ZAC, au moyen d’un outil, l’Atelier des Gratte-Ciel. Animé par l’aménageur (Groupe SERL) et l’urbaniste en chef (ANMA), cet Atelier regroupait tous les acteurs du projet (collectivités, promoteurs, architectes, paysagistes, …) lors de journées mensuelles d’échanges et de partage, pendant 2 ans. Les équipes sont parties d’une volumétrie et des prescriptions du CPAUPE, aucun dessin n’ayant été demandé au moment des consultations. Cette méthodologie a permis l’émergence d’un projet où les thèmes étaient traités en commun plutôt que par îlot (logistique urbaine, gestion des déchets, qualité des logements, traitement des terrasses partagées, matériaux et modes constructifs…) et où chaque bâtiment propose aujourd’hui une identité architecturale particulière, tout en conservant une cohérence d’ensemble pour le quartier. Cette co-construction de projet emblématique à fort caractère patrimonial a permis une qualité d’implication des collectivités à plusieurs étapes afin d’aboutir à un projet architectural et paysager bien accepté par les élus locaux.
La présentation au FPU vise à discuter cette méthodologie et ce qu’elle a apporté au projet architectural et urbain.

Un projet d'initiative privé avant et après un atelier urbain avec les habitants ; inversion des hauteurs, ajustement de l'implantation du bâti © Ville de Rennes La mise en œuvre du renouvellement urbain doit s'adapter à un nouveau mode de production de la ville par le "diffus" . Pour encadrer les projets d'initiative privée, Il s'agit mettre en place des outils fonciers et financiers mais aussi un process de suivi , une charte avec les professionnels de l'aménagement et des ateliers urbains avec les habitants.

Photo © Myr Murate

Vue du futur parc de Paris La Défense © Paris La Défense & Michel Desvigne Paysagiste

L’aménageur présente son futur Parc, de 5 hectares, imaginé par Michel Desvigne Paysagiste et son groupement d’experts (Ville Ouverte, Urban-Eco Scop et Arcadis). Ce projet permettra de reconfigurer en profondeur la physionomie de Paris La Défense et offrira une place privilégiée à la nature tout en favorisant la biodiversité. Il est issu de la vision globale d’aménagement du territoire portée par Paris La Défense et une traduction opérationnelle de sa raison d’être dont l’ambition vise à faire de Paris La Défense le premier quartier post-carbone de dimension mondiale.

La Ville d’Evry-Courcouronnes, avec l’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart et les aménageurs publics Grand Paris Aménagement (GPA) et la SPLA-in « Grand Paris Sud Aménagement », est aujourd’hui engagée dans un large processus de régénération urbaine, pour asseoir son image et l’attractivité de la capitale de l’Essonne. Elle s’appuie sur de nombreux atouts dont l’arrivée du futur Tram12 Express reliant Massy à Evry-Courcouronnes et du TZEN 4 irriguant l’ensemble des projets urbains :
 
la révélation de son centre-ville, plus lisible, fonctionnel et passant, avec ses nombreuses aménités urbaines en termes d’équipements universitaires, culturels et sportifs, de commerces, de services et d’espaces de respiration, afin de rompre avec l’urbanisme de dalles et d’asseoir cette centralité forte comme cœur d’agglomération de Grand Paris Sud ;
le développement du bio-cluster Genopole, en lien avec Paris Saclay, vaste écosytsème génopolitain (de la recherche & innovation au développement industriel dont la bio-production), appuyé par de nouveaux programmes immobiliers ;
la reconquête de la friche hospitalière Louise Michel et l’affirmation d’une nouvelle entrée de ville avec l’opération des Horizons, dans la poursuite de la rénovation urbaine du quartier du Canal, avec des espaces publics de qualité supports de mobilités douces, la production d’une offre de logement diversifiée et la réhabilitation de l’emblématique Tour H de l’hôpital ;
 
le renouvellement urbain des quartiers Pyramides, Bois Sauvage, Canal et Parc aux Lièvres-Bras de Fer, dans la poursuite du premier programme national de l’Anru, entre restructurations, démolitions, réaménagements et réhabilitations, avec l’enjeu d’améliorer le cadre de vie de leurs habitants et d’ouvrir et reconnecter pleinement ces quartiers au reste de la ville ;
 
le développement d’une offre nouvelle dans le futur quartier de Bois Briard, de logements en accession et d’immobilier tertiaire, en proximité immédiate du futur Tram T12.
 
Une révolution profonde en cours et au long cours, ambitionnée par Stéphane Beaudet, maire d’Evry-Courcouronnes et président délégué de Grand Paris Sud, et engagée avec l’Etat à travers le contrat d’intérêt national et le projet partenarial d’aménagement.

ViaSilva, opération d'aménagement métropolitaine, terrain d'application du référentiel Bas Carbone © MRW Zeppeline Pour répondre aux enjeux majeurs de réduction des émissions de CO2 , Rennes Métropole a élaboré un référentiel Bas carbone, à vocation d’aide à la décision pour les aménageurs et de prescriptions pour les maîtres d’œuvre. Ce référentiel s'applique sur trois échelles; bâtiment, ilot et opération. Trois exemples ; : ViaSilva, la Courrouze, Bois Perrin

Visuel @ NHImages

Ce quartier de 5 ha à proximité du centre historique de Dijon et aux abords de l’Ouche consacre la résilience territoriale et urbaine. S’adapter et rebondir face aux changements climatiques et aux évolutions de la société, voici l’enjeu de ce projet urbain. Développé par Linkcity avec l’Atelier Philippe Madec et Plages Arrière Architectes, il répond notamment aux risques d’inondation et à la montée des températures, tout en privilégiant l’agriculture locale, l’économie circulaire, les mobilités décarbonées et les parcours résidentiels. L’ambition vise également à valoriser et animer le patrimoine et l’identité particulière de cet ancien faubourg, en intégrant la brique comme matériau de façade rappelant le tissu urbain médiéval d’exception de l’ancienne cité hanséatique de Bruges.

Les enjeux d’aménagement :
- Gestion du risque inondation et gestion des eaux pluviales du quartier par un maillage de noues et fossés
- Désartificialisation des sols et gestion permettant de tendre vers un équilibre entre déblais et remblais via le réemploi
- Préservation de la biodiversité, création de nouveaux habitats faune flore et renforcement des continuités écologiques
- Trame paysagère de rives fluviales, de jalles, de coteaux et vallons
- Des usages nombreux et variés pour en faire un lieu de destination à l’échelle de la métropole

© Les Yeux Carrés Le quartier La Cartoucherie grandit au cœur de la ville de Toulouse, sur une friche urbaine de 33 hectares, siège historique d’une fabrique de munitions d’avant-guerres. Aujourd’hui, 60% de l’opération est réalisée et le quartier réunit déjà plus de 2 800 habitants, 2 000 étudiants et près de 500 salariés. Une grande consultation d’opérateurs est en cours sur la 3e tranche du projet, avec l’objectif d’y intégrer un nouveau parc de 1 hectares. Ecoquartier innovant et audacieux, très bien desservi, La Cartoucherie s’appuie sur la mixité de son programme pour oser la performance sur des enjeux techniques sensibles : réseau de chaleur et de froid issus d’énergies 100% renouvelables, absence totale de rejet d’eaux pluviales aux réseaux d’assainissement, stationnement mutualisé en parkings silos. Pour renforcer l’attractivité de ce nouveau quartier, deux bâtiments emblématiques de l’ancienne manufacture, situés au cœur du quartier, sont conservés et réhabilités par le collectif Cosmopolis. Les Halles de la Cartoucherie se transformeront ainsi, courant 2023, en un tiers-lieu cosmopolite, qui célèbre la culture sous toutes ses formes et expressions : culinaire, artistique, sportive, entrepreneuriale, ludiques.

Plusieurs millions de colis sont livrés quotidiennement en France. Chaînon indispensable pour accompagner l’explosion du e-commerce et garantir la vitalité des commerces de centre-ville, la logistique œuvre en coulisse. Mal aimée à cause des nuisances sonores, visuelles, et de la pollution générée par les véhicules de livraison, elle est très souvent l’oubliée de l’aménagement urbain, reléguée à la lointaine périphérie des villes qu’elle approvisionne pourtant chaque jour.

Présente depuis plusieurs années et renforcées par les crises sanitaires et économiques,  la révolution des modes de consommation oblige les collectivités, aménageurs, promoteurs à s’adapter pour absorber les flux liés à la mobilité des biens et à proposer des solutions innovantes et vertueuses au plus près des destinataires finaux.

Consciente que la mobilité des marchandises va à l’avenir davantage structurer le territoire qu’aujourd’hui en combinant l’approvisionnement des entreprises, des ménages et des chantiers dans un contexte de rareté foncière croissante, la Métropole de Lyon intègre depuis plusieurs années cette dimension dans l’aménagement de la ville : préservation du foncier pour des espaces d’accueil en faveur de la logistique urbaine, adaptation de la voirie, prise en compte dans les projets d’aménagements urbains, montée en puissance de nouveaux opérateurs...

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L’équipe municipale élue en 2020 a profondément réorienté les projets d’urbanisme pour réguler leur développement et ainsi ménager le territoire, le renaturer et le rendre plus frugal. L’objectif est d’offrir aux habitants une ville du bien-être, apaisée et décarbonée. Après deux ans de mandat, des réalisations concrètes, comme l’ilot EVA éco-village agricole au sein de Bastide Niel et sa ferme urbaine, seront présentées.
 

Lancée en décembre 2018 dans le cadre du programme national Action cœur de ville, la consultation « Réinventons nos cœurs de ville » vise à impulser de nouveaux modes de production urbaine dans les villes moyennes en favorisant des synergies entre secteur public et secteur privé pour construire des projets sur des sites souvent emblématique et bloqués depuis de longues années. Le bilan de la session 2019 est positif, 18 ont déjà désigné un groupement lauréat pour réaliser un projet, dont 16 qui ont été officialisés.
Cet atelier présentera :
les 30 nouveaux sites qui ont été sélectionnés au printemps 2022 et sont les supports d’appel à projets en cours ou à venir.
Le retour d'expérience sur la démarche et le projet de requalification du site de l'usine GéGé (retenu en 2019) par Monsieur le Maire de Montbrison et ses opérateurs.

Entrée du port de Seine Parisii © Kréaction

À Cormeilles-en-Parisis (95), les bords de Seine dévoileront bientôt un nouveau visage grâce à la transformation du site d’une ancienne cimenterie entamée par les équipes de Bouygues Immobilier et son aménageur urbain UrbanEra : Seine Parisii. Cette reconquête des berges de Seine permettra de profiter d’un nouveau lieu de destination, avec la création d’un port de plaisance de 110 anneaux.
Ce quartier sera un lieu de vie inédit à 12 kilomètres de Paris mêlant harmonieusement logements, commerces, groupe scolaire et crèche, pour le confort de tous autour du charme de son port de plaisance. Une nouvelle route permettra l’accès direct au centre-ville de Cormeilles-en-Parisis et à sa gare (ligne J du transilien), tandis que la nouvelle ligne de bus et la nouvelle piste cyclable (véloroute) qui longent la Seine desserviront le RER A en gare de Sartrouville. Ce quartier deviendra à la fois un lieu de vie proposant toutes les aménités pour ses futurs habitants et usagers et un lieu de destination pour le territoire grâce à son port et à ses restaurants qui contribueront à alimenter de nouveaux flux touristiques.
Un concept unique en Île-de-France dessiné par l’architecte urbaniste Atelier Xavier Bohl, associé à Land’Act (Paysagiste) et Tugec (bureau d’études VRD) et développé en partenariat avec la mairie de Cormeilles-en-Parisis, la SAS Ile de France Tourisme et Territoires (investisseur du port) et Fayolle Marine (futur exploitant du port).

Réalisation d’un bâtiment de bureaux et commerces de 7 739 m² de 7 étages avec 261 m² d’espaces verts.

Le projet Le Bois Lilas abrite la promesse de devenir d’un paysage urbain unique. Idéalement situé au pied de la ligne B du métro et au pied d’un Terminal de bus, il représente l’opportunité d’en faire un site exceptionnel, pivot, ressource d’activités, ouvert sur la ville, un ilot à vivre et durable. L’architecture audacieuse de cet ensemble en fera un lieu emblématique et responsable répondant à des objectifs forts et innovants en matière environnementale. Un lieu de travail et de vie, ressource pour ces occupants, son territoire et les usagers du parc relais. S’inscrivant dans une vraie démarche écologique, ce bâtiment sera un outil de performance dans sa globalité, de sa conception à son utilisation.          

Le projet développe trois modules de hauteur décroissante vers le sud permettant de minimiser l’effet masse et l’impact de l’ombre sur les maisons voisines. Le pavillon central crée une rupture et une respiration qui marque le passage. Entièrement transparent, il est dégagé du sol pour dégager un porche. Des jardins suspendus sont disposés un étage sur deux offrant une nouvelle échelle de lecture et un premier plan végétal. Ce pavillon-jardin met en place une continuité « verte » entre le parc à l’ouest et le parc à l’est : une séquence ouverte visible de loin.

La résidence l’ARENA se situe au nord de la ville d’Arles, au sein d’un secteur en pleine mutation que la ville a souhaité réorienter vers le logement.

Sur une superficie de 2,3 hectares, en lieu et place d’un ancien supermarché fermé depuis 10 ans, s’érigent plusieurs résidences totalisant 249 logements. Les bâtiments, développant 16 000 m², sont construits autour de cœurs d’îlots conçus comme de véritables bulles de verdure où les résidents profiteront de bacs potagers et d’espaces pour se détendre.

Afin de maximiser les surfaces végétalisées, les stationnements ont été positionnés sous les logements, en rez-de-chaussée des bâtiments.

Le projet, pensé pour redonner une place prépondérante à la nature, dispose d’espaces végétalisés couvrant 45% de la superficie du terrain auparavant revêtu dans sa totalité de bâtiments et de bitume. La mixité sociale est assurée par une programmation répartie entre logements en accession libre, logements locatifs sociaux et logements locatifs intermédiaires.

Enfin, l’écomobilité sera favorisée par la mise en place de véhicules et de vélos électriques en autopartage.

Montigny-Lès-Metz (57) Caserne Lizé ©Wilmotte & Associés Architectes

L’opération, remportée par le groupement d’aménageur composé d’Eiffage Aménagement, Crédit mutuel Aménagement Foncier et Demathieu Bard Immobilier à la suite d’un appel à projets, consiste en la création d’un nouvel écoquartier au sein de la ville de Montigny-Lès-Metz (57). Sur le site d’une ancienne caserne militaire reconvertie, un lieu de vie accueillant plus de 750 logements verra le jour.

La résilience climatique constitue un enjeu majeur pour les villes. Les impacts du changement climatique se font déjà sentir, à travers l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleur, des fortes pluies et des inondations. Dans son 6ème rapport d’évaluation consacré à l’adaptation, le groupe de travail II du GIEC ne laisse aucun doute : les risques encourus par les personnes et les biens en raison du changement climatique augmentent, notamment dans les territoires urbains. Des variations sont observées en termes d'approches privilégiées : la prise en compte des risques majeurs, des solutions fondées sur la nature pour lutter contre les inondations, le déploiement à grande échelle de mesures de verdissement et la refonte des réseaux d'infrastructures clés. L’ensemble des acteurs reconnaissent également la nécessité d'une transformation profonde des structures de gouvernance existantes, des modèles économiques et de la participation citoyenne. Pour autant, les moyens mobilisés dans le cadre des stratégies d'adaptation des villes et des infrastructures sont-ils à la hauteur du « déficit d'adaptation » pointé par le GIEC ? Ces initiatives intègrent-elles des objectifs de réduction des inégalités et de la vulnérabilité des territoires et des groupes les plus défavorisés ? Comment renforcer les capacités des acteurs de la ville, et à quelle échelle, pour tenir compte de la pluralité des enjeux que recouvre la résilience climatique ?

Visuel d'illustration © Pro Urba

Pro urba est créateur d'espaces de vie au service des entreprises privées et des collectivités, institutions publiques. La société aménage les espaces intérieurs et extérieurs, en jeux, équipements sportifs, sols et mobilier urbain.

Visuel d'illustration

Les projets de création de Nature en ville sont en accroissement constant, ainsi que les demandes en terres fertiles pour y répondre.
Tandis que la démarche ZAN permet de préserver les espaces naturels qui en étaient la ressource…
Comment résoudre ce paradoxe et créer une filière de fabrication de terres fertiles permettant de répondre à ces nouveaux besoins ?
Le Champ de la Confluence à Lyon expérimente depuis 2018 pour relever ces nouveaux défis

La place boisée

Suite à une consultation lancée par la Ville de Versailles, Icade Promotion a été désignée concessionnaire d’aménagement pour la réalisation d’une opération mixte à dominante résidentielle de 50 000 m² SDP environ sur un terrain de 20 ha, le site de l’ancienne Caserne Pion à Versailles.

Le projet se développera dans un cadre exceptionnel, en limite des jardins du Château de Versailles. Une campagne de plantations d'envergure, avec plus de 1 000 arbres de haute tige sur l'espace public, viendra assurer son intégration dans le paysage.

Il a été conçu pour réaliser une cité-jardin nouvelle génération, une Cité Fertile, dans laquelle les habitants vivent au plus près de la Nature. Dans cette perspective, le projet prévoit l’implantation d’une micro-ferme avec potagers pour des chefs-cuisiniers, jardins partagés pour les habitants, vergers et éco-pâturage. Il redonnera également vie à une halle et deux maisons meulières, bâtiments conservés de l'ancienne caserne.

La philosophie du projet repose sur le triptyque Nature-Art-Education pensé par Deyrolle et qui deviendra bientôt un Label. Le  Quartier de Gally sera le premier projet à obtenir ce label Nature-Art-Education.

Une des spécificités du site est qu'il hébergera dans l'hôtel une partie du personnel des épreuves équestres des Jeux Olympiques 2024 qui se dérouleront dans le parc du Château.

Ce projet à dominante résidentielle propose quatre typologies d’habitat limités en R+2 pour favoriser la diversité architecturale et des modes d’habiter : la maison jumelée, la maison de ville, l’individuel superposé et le petit collectif.

Acteur global de la ville, Apsys développe, avec ses partenaires publics et privés, des opérations urbaines à forte valeur ajoutée qui visent à sublimer la ville et rendre la vie de tous plus belle. Canopia, projet démonstrateur de la ville de demain, créera un quartier de centre-ville foisonnant et résilient entre la Gare Saint-Jean et la Garonne. Le projet CELP 360 transforme un équipement structurant mais « mal-aimé » en une nouvelle destination lyonnaise désirable et engagée.

Sur une vingtaine d'hectares vont être bâtis 1 300 logements, avec divers aménagements, services et équipements publics. Conçus en priorité pour les piétons, les espaces publics, les aménagements paysagers et l’organisation ont été pensés pour proposer un quartier à taille humaine, agréable et animé, où les activités du quotidien sont réalisables à pied : travailler, faire ses courses, se restaurer, jouer, se dépenser, boire un verre et flâner.

Chaque année, les Défis Urbains récompensent les réalisations (d'initiative publique et/ou privée) en faveur d'une ville durable, inclusive, accessible, partagée, innovante, connectée, équilibrée, confortable et économe. Les lauréats des 7es Défis Urbains seront dévoilés lundi 14 novembre 2022 dans le cadre du Forum des Projets Urbains

Les grands concours urbains représentent, en théorie, de formidables catalyseurs pour transformer nos métropoles. Cependant, leur réalisation est souvent parsemée d’embûche. A travers l’exemple du projet de rénovation du stade Bauer, le groupe REALITES et les partenaires du projet proposent de revenir sur les enjeux clés et les méthodes qui favorisent la réalisation de ce type de projets.

Legendre Energie s’engage en faveur d’une économie propre en optimisant le potentiel énergétique de nos ressources naturelles.

© Visuel d'illustration

L'atelier sera centré sur l'expérience d'une équipe dédiée à la prise en compte des femmes, donc de la diversité des usages, dans la pensée et l'action urbaine, à toutes les échelles.
Comment penser la complexité des usages, la sécurité, le confort de la ville, la facilité des transports de toute nature? Autant de questions qui traversent les enjeux et méthodes d'une équipe dédiée à ce sujet, Punt6, et d'élues municipales et métropolitaines qui tentent de mettre en oeuvre un urbanisme concerté moins monocentré sur des usages traditionnels sans doute dépassés, plus convivial, participatif et fécond, allant du banc public à la manière de repenser l'habitat post Covid.

Atelier conçu et présenté par Ariella Masboungi, Grand prix de l’urbanisme 2016

Le nouveau quartier République, sur l'île de Nantes, va profiter de la plus importante initiative d’autoconsommation solaire collective connue en France.

Emblématique de l’OIN Alzette-Belval, la ZAC de Micheville est le symbole de la renaissance d’un territoire industriel qui se réinvente autour d’une nouvelle qualité de vie, de nouvelles activités économiques et de la mise en valeur de son patrimoine. A terme, l’Ecoquartier comptera près de 2000 logements répartis sur 3 communes, un grand équipement public culturel, des écoles, un hôtel, un centre commercial et diverses activités économiques et services. Le Macrolot Hub des Mobilités constitue un ensemble de 30 000 m² regroupant une mixité programmatique ambitieuse permettant l’émergence d’une polarité « privée » complémentaire à la polarité « publique » constituée par les équipements culturels et scolaires réalisés par l’EPA Alzette Belval à l’autre extrémité de l’opération.

© Lacaton & Vassal - Redelsperger

Sur le site de l’ancien hôpital Saint Vincent de Paul, dans le XIVe arrondissement de Paris, un futur quartuer emerge progressivement, porté par la ville de Paris et Paris & Métropole Aménagement. Quartus y transforme les 12700 m2 de l’ancienne maternité Lelong en un programme mixte et respectueux de son histoire aux côtés de Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal.

UrbanPrint est un outil d’aide à la décision permettant l’évaluation en analyse de cycle de vie (ACV) des impacts Énergie/Carbone et environnementaux d’un projet d’aménagement urbain en neuf, en rénovation ou mixte. Il permet d’accompagner la collectivité ou l’aménageur dans la définition d’objectifs ambitieux et chiffrés et de l’appuyer dans ses prescriptions aux promoteurs et constructeurs.
UrbanPrint est le premier logiciel de référence pour appliquer la méthode de calcul de la performance Quartier Energie Carbone développé depuis 2018 par le CSTB et Efficacity soutenue par l’ADEME.

Ses objectifs sont de :
 - Mettre en évidence à chaque phase du projet les enjeux clés et les leviers d’action les plus performants, du point de vue énergie-carbone et plus généralement en termes d’impact environnemental, économie circulaire, épuisement des ressources, santé, biodiversité, etc. ;
- Proposer une évaluation objective en s’appuyant sur la méthode Quartier Energie Carbone, méthodologie en « analyse de cycle de vie » (ACV), qui est la seule à permettre de quantifier l’ensemble des impacts, et ainsi prendre des décisions éclairées basées sur une vision intégrée des impacts environnementaux.

Cocktail déjeunatoire

Visuel d'illustration

La mobilisation des acteurs de l'aménagement face au déréglement climatique se traduit à la fois par l'élaboration d'une feuille de route nationale et par des transformations volontaristes de la conception des projets urbains. Eclairages sur les leviers d'action et les méthodes à l'œuvre.