Un site d'ampleur métropolitaine © Agence Ter

À la fin des années 80, Euralille, symbole de la renaissance de la métropole, pose les bases d’une nouvelle façon de construire la ville, en recomposant des infrastructures routières pour installer des commerces, des bureaux mais aussi de l’habitat, autour de l’une des premières gares TGV françaises construite en plein centre-ville.

En changeant d’échelle avec la mise en exergue du grand paysage Euralille à la Deûle, c’est un nouvel horizon de projet de 200 hectares que porte la Métropole Européenne de Lille (MEL) avec les villes de Lille, La Madeleine, Saint-André-Lez-Lille et Lambersart. La perspective d’un apaisement des flux et de la création du tramway est un signal majeur. Il permet en effet d’inverser le regard sur l’ensemble de ce site d’Euralille à la Deûle pour les prochaines années : un immense potentiel se dessine alors pour créer un nouvel espace de respiration, de biodiversité et d’espaces verts généreux, au cœur du territoire métropolitain, accueillant de nouveaux usages et valorisant le « déjà-là », au service des habitants et des métropolitains.

A l’issue d’un dialogue compétitif mené courant 2022-2023, la SPL Euralille a mené dans le cadre d’un mandat confié par la MEL l’élaboration d’un plan-guide du vivant de septembre 2023 à septembre 2024 avec le groupement Ter désigné lauréat.

Ce plan-guide du vivant s’articule autour de la mutation des infrastructures de transport pour réaliser un projet de tramway et de boulevard urbain permettant de donner une place à tous les modes (voitures, bus, cycles, piétons), la restauration d’écosystèmes (forestier, bocager et de ripisylve), avec une démarche portant sur la renaturation des sols et la complémentarité des essences et des espèces, et des constructibilités principalement dans la partie historique d’Euralille. 

© Visuel d'illustration

Comment la Métropole de Lyon prépare la transformation des grandes plaques monofonctionnelles héritées des 30 glorieuses par la reconquête végétale ? L’exemple de Grande Porte des Alpes.

À cheval sur les communes de Bron, Saint-Priest et Chassieu, le territoire de la Porte des Alpes fait l’objet d’une grande réflexion urbaine pilotée par la Métropole de Lyon. Objectif ? Imaginer la Porte des Alpes aux horizons 2030, 2040 et 2050.

A l'heure du Zéro Artificialisation Net, les zones d'activités deviennent les lieux de projet de la ville de demain.

Zone d’Activités vieillissante mais très active et productive, la ZA Nord-Coteaux de l'Ille s'est développée dans un entre-deux urbains. Aujourd'hui en intrarocade de l'agglomération rennaise, elle profite d'une très bonne accessibilité et d'une situation aux abords de la rivière de l'Ille qui constituent de bonnes conditions pour une évolution en véritable quartier de ville. Dans une perspective de sobriété foncière, ce projet de réorganisation expérimente la démarche ZAN dans toutes ses dimensions: réduction de la place de la voiture, mixité fonctionnelle, renaturation,... C'est aussi une nouvelle manière d'aménager la ville avec les acteurs déjà en place.

L'objectif est de construire une ville résiliente qui s'adapte au changement climatique (lutte contre les ilots de chaleur urbain, gestion du risque d'inondation), c'est pourquoi la métropole a confié à Claire Schorter, accompagnée de l'atelier Georges et Tribu, le soin de l'accompagner à travers la mise au point d'un plan guide.

Intervenants :

Laurence BESSERVE, Vice-président à l'aménagement, Rennes Métropole.

Eric DU MOTTAY, Adjoint à l'urbanisme, Ville de Saint-Grégoire.

© Visuel d'illustration

LES PROMENADES Parc Piste des Géants © La Graine Studio - OLM

Pour s’adapter au réchauffement climatique, la ville de Toulouse a mis en place, depuis 2023, le plan « Toulouse + fraiche ». Les 30 actions concrètes contenues dans cet ambitieux plan pluriannuel prévoient, entre autres, une meilleure assimilation des eaux pluviales, la plantation d’arbres ou encore la désimperméabilisation des sols.

Au cœur de l’écoquartier Toulouse Aerospace en cours de réalisation, l’ancienne piste d’aviation des pionniers de l’Aéropostale – la Piste des Géants – participe activement de ce plan. Aujourd’hui friche minérale et monumentale de 30 mètres de large sur 1,7 km de long, la piste doit se métamorphoser, d’ici 2026, en un grand parc linéaire de 4,5 hectares, largement végétalisé d’essences soigneusement sélectionnées selon leur appartenance à la région et leur capacité à créer un écosystème diversifié résistant aux gelées hivernales et aux étés de plus en plus chauds et secs. Créant un lien à travers le quartier par des circulations piétonnes et cyclables sécurisées et ombragées, le parc offrira de nombreux espaces de repos et de loisirs pour petits et grands, habitants et usagers du quartier : aires de jeux, agrès sportifs, parcours de glisse, terrains de pétanques, etc. Il contribuera également à la diminution de l’effet d’îlot de chaleur urbain, en baissant les températures ressenties de -4 à -5°C à l’ombre des arbres.

Intervenants : 

Annette LAIGNEAU, vice-présidente de Toulouse Métropole, présidente d’Oppidea Europolia

Stéphane BÉQUET, directeur des projets de transitions, Toulouse Métropole

Romain CHAMPY, directeur de l’aménagement et des transitions, Oppidea Europolia

Charlotte KENDE, responsable d’opérations, Oppidea Europolia

Philippe COIGNET, paysagiste, OLM Paysagiste

Mosson Sud © Passagers des villes

Le projet de rénovation urbaine du quartier Mosson à Montpellier intervient sur un large périmètre couvrant l’habitat, l’espace public, les équipements, l’éducation, le développement économique, etc. Il s’inscrit dans la volonté de rééquilibrer la ville à l’ouest, d’améliorer la qualité de vie des habitants au quotidien et d’actionner tous les autres leviers (culturels, scolaires, associatifs, etc) pour cela. Bâti en concertation avec les habitants, il vise à enrayer la spirale de dépréciation du quartier et à lui redonner de l’attractivité. Les premières étapes entrent en phases opérationnelles.